Système de projection des professions au Canada (SPPC)
Chercher parmi les résumés des projections par profession (2024-2033)
Voici comment le SPPC identifie les professions en pénurie ou en surplus
Le processus comprend trois étapes.
Étape 1: Conditions récentes sur le marché du travail (2021-2023)
Le SPPC évalue des conditions initiales sur le marché du travail (pénurie ou surplus) pour 485 des 516 professions existantes de la CNP au cours de la période 2021-2023. La méthodologie repose sur l'analyse d'environ 30 indicateurs du marché du travail (p. ex. le taux de chômage, la croissance de l'emploi, le nombre de postes vacants et la durée, le nombre d'heures supplémentaires et la proportion de bénéficiaires de l'Assurance-emploi (AE), etc.). Les déséquilibres (pénuries ou surplus) sont identifiés lorsque les indicateurs divergent significativement de la moyenne de l’ensemble des professions et/ou de leurs propres normes historiques.
Étape 2 : Projection des flux des ouvertures d'emploi et des chercheurs d'emploi (2024-2033)
Le SPPC projette les flux de nouvelles ouvertures d'emploi (demande de main-d'œuvre issue de la création d'emplois et des besoins de remplacement dus aux départs à la retraite, aux décès en cours d'emploi ou à l'émigration) et de nouveaux chercheurs d'emploi (entrants sur le marché du travail issus du système scolaire, de l'immigration, les réentrants sur le marché du travail et les travailleurs changeant de profession) au cours de la période de projection.
Étape 3 : Conditions futures du marché du travail (d'ici 2033)
Les conditions futures sur le marché du travail sont déterminées en combinant l'étape 1 (conditions récentes sur le marché du travail) et l'étape 2 (flux projetés des ouvertures d'emploi et des chercheurs d'emploi). L'étape 1 sert de point de départ et l'étape 2 permet d'évaluer si les conditions identifiées à l'étape 1 persisteront ou changeront au cours de la période de projection.
Résultat de la recherche : Mécaniciens/mécaniciennes en chauffage, réfrigération et climatisation (72402)
- Perspectives professionelles
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RISQUE IMPORTANT DE PÉNURIE: Cette profession sera fort probablement en pénurie de main-d'oeuvre au cours de la période 2024-2033 au niveau national.
Étant donné que cette profession a montré des signes importants de pénurie au cours des dernières années et que les flux prévus d’ouvertures d’emploi et de chercheurs d’emploi devraient être similaires, cette profession devrait être confrontée à un risque important de pénurie au cours de la période de projection.
- Grandes catégories professionnelles
- Métiers, transport, machinerie et domaines apparentés
- Formation, études, expérience et responsabilités (FÉER)
- FÉER 2: Un diplôme d’études collégiales, un programme d’apprentissage de deux ans ou plus, ou des responsabilités de supervision caractérisent habituellement les professions
- Emploi en 2023
- 46 100
- Pourcentage de travailleurs âgés de 50 ans et plus en 2023
- 25 %
- Âge médian de la retraite estimé pour en 2023
- 63 ans
Étape 1: Conditions récentes sur le marché du travail (2021-2023)
La profession montrait des signes importants de pénurie au cours des dernières années. Entre 2019 et 2023, l’emploi dans cette profession a connu une progression notable (plus de 45 %). Le taux de chômage, généralement inférieur à la moyenne nationale, a atteint un niveau historiquement bas en 2023. De plus, la demande de main-d’œuvre a considérablement augmenté, comme en témoigne la hausse du nombre de postes vacants, qui a plus que doublé par rapport à son niveau d’avant la pandémie. Initialement comparable à la moyenne de l’ensemble des professions, le taux de postes vacants a dépassé la moyenne surtout au cours de la période 2022-2023. En conséquence, le nombre de chômeurs disponibles pour pourvoir ces postes a considérablement diminué, passant sous la barre de 1, atteignant un niveau nettement inférieur à la moyenne nationale. Par ailleurs, en 2023, six postes sur dix sont restés vacants pendant 90 jours ou plus, pratiquement le double de la moyenne de l’ensemble des professions. En effet, l'analyse des principaux indicateurs du marché du travail, tels que les postes vacants, la croissance de l'emploi et le taux de chômage, indique que la demande avait dépassé considérablement l'offre dans cette profession au cours de la période de 2021 à 2023.
Étape 2: Projection des flux d'ouvertures d'emploi et de nouveaux chercheurs d'emploi (2024-2033)
Le SPPC projette les flux d'ouvertures d’emploi générés par la demande de main-d'œuvre due à la création d'emplois et aux besoins de remplacement, ainsi que les flux de nouveaux chercheurs d'emploi.Au cours de la période 2024-2033, le nombre d'ouvertures d'emploi pour les Mécaniciens/mécaniciennes en chauffage, réfrigération et climatisation devrait atteindre 21 800, ce qui est relativement similaire au nombre de chercheurs d'emploi (21 800).
- La création d’emplois devrait représenter environ 47 % des ouvertures d’emploi, une proportion supérieure à la moyenne de l’ensemble des professions (environ 32 % des ouvertures d’emploi).
- La croissance annuelle de l’emploi (2,0 %) devrait être supérieure à la moyenne nationale (1,2 %).
- Les Mécaniciens/mécaniciennes en chauffage, réfrigération et climatisation travaillent principalement dans la Construction (93 %), une industrie qui devrait croître à un taux de croissance annuelle de 1,5 % au cours de la période.
- À court terme, la baisse attendue des taux d’intérêt par la Banque du Canada, la pénurie actuelle de logements ainsi que la transition vers des infrastructures plus vertes offriront des possibilités d’emploi aux travailleurs du secteur résidentiel.
- Plus particulièrement, le Plan de réduction des émissions pour 2030 souhaite réduire les émissions du secteur des bâtiments entre autres avec la substitution des combustibles fossiles pour les systèmes de chauffage augmentera la demande pour les mécaniciens en chauffage, réfrigération et climatisation.
- Toutefois, les prix élevés et les taux hypothécaires pourraient limiter l’accessibilité et la demande de main-d’œuvre à long terme.
- Dans le secteur non résidentiel, les investissements dans les structures d’ingénierie devraient être soutenus par les projets énergétiques et de transport. De plus, la construction de bâtiments non résidentiels, telle que les usines de fabrication, s’accélérera en raison du développement des grandes usines de batteries pour véhicules électriques, qui auront elles-mêmes la capacité de générer des projets de construction supplémentaires.
- La demande de remplacement devrait représenter environ 53 % des ouvertures d'emploi.
- La majorité des besoins de remplacement sont dus aux départs à la retraite (approximativement 76 %), soit une proportion comparable à la moyenne nationale (environ 78 %).
- Les sortants scolaires devraient constituer la principale source de chercheurs d'emploi, suivis des nouveaux immigrants.
Projection des ouvertures d'emploi (2024-2033)
Au cours de la période 2024-2033, on prévoit un total de 21 800 ouvertures d’emploi, provenant de la création d'emplois (demande d’expansion) et de la demande de remplacement (départs à la retraite, aux décès en cours d'emploi ou à l'émigration). Cela représente une moyenne de 2 180 ouvertures d’emploi par année, soit environ 4,7 % du niveau d'emploi observé en 2023 (46 100 travailleurs).
Projection des chercheurs d'emplois (2024-2033)
Au cours de la même période (2024-2033), un total de 21 800 chercheurs d'emplois provenant du système scolaire, de l'immigration, des personnes réintégrant le marché du travail et de celles changeant de profession devraient entrer sur le marché du travail, soit l'équivalent d'une moyenne de 2 180 chercheurs d'emploi par année. Cela représente environ 4,7 % du niveau d'emploi de 2023 (46 100 travailleurs).